Gestion de commerce

Les commerçants sont astreints à des obligations comptables particulières.

Quelles sont les obligations ?

Soumise à de nombreuses obligations, la tenue d’une comptabilité en ligne ou tenue comptable est une opération ayant pour finalité l’écriture des pièces comptables d’une entreprise suivant la norme du plan comptable. Son but est donc d’attester l’utilisation de fonds ainsi que les opérations comptables, mais aussi de permettre à l’entreprise de répondre à toute obligation légale de l’administration fiscale.

Les comptes sociaux ou comptes annuels font référence à un ensemble de documents formant un tout indissociable que toute entreprise se doit d’établir annuellement, à savoir le bilan, le compte de résultat et les annexes. À noter que le contenu de ces comptes diffère selon la taille de l’entité : comptes sociaux classiques, comptes sociaux simplifiés, comptes sociaux ultra-simplifiés.

Par pièce comptable, on entend une pièce justificative datée permettant d’appuyer, soit une seule écriture comptable, soit un ensemble d’opérations. Parmi les pièces comptables figurent principalement les factures d’achat, les factures de vente, les relevés bancaires, les déclarations fiscales, les bulletins de paie, ainsi que d’autres documents justifiant chaque opération financière réalisée dans l’entreprise.

Commerçants : quel régime social ?

Selon le statut juridique de l’entité ainsi que le poste occupé au sein de celle-ci, un commerçant peut relever, soit de la catégorie des TNS (EI, EIRL, EURL, SASU…), soit de celle assimilés-salariés (SNC, SARL, SAS, SA…). Dans tous les cas, il sera systématiquement affilié au Régime général. À noter que ce dernier est l’un des principaux régimes compostant l’Assurance maladie.

Commerçants : quel régime fiscal ?

Le commerçant ainsi que ses éventuels associés, selon le statut juridique de l’entreprise, peut être imposé, soit au titre de l’IR (EI, EIRL, EURL, SNC…), soit de l’IS (SARL, SAS, SA…). L’IR se traduit par une imposition se traduisant directement au niveau de l’entrepreneur ou de chacun des associés. Et sachant qu’il s’agit ici d’une activité commerciale, l’imposition se fait dans la catégorie des BIC. À contrario, l’IS fait supporter l’imposition des bénéfices directement sur l’entreprise.

Commerçant : à quelles caisses cotiser ?

Si les commerçants relevant de la catégorie des assimilés-salariés doivent cotiser à l’URSSAF (maladie-maternité, retraite, décès, invalidité, allocations familiales, CRDS et CSG, formation professionnelle…) ainsi qu’à l’AGRIC-ARRCO (retraite complémentaire), ceux disposant du statut de TNS doivent quant à eux verser leurs cotisations obligatoires ainsi que celles liées à l’adhésion à une assurance dite volontaire (assurance AT-MP, assurance vieillisse…) à l’URSSAF.

Quels sont les différents types de commerces ?

La licence de marque

Accord entre concédant & licencié

Un contrat de licence de marque est un accord par lequel le concédant, c’est-à-dire le titulaire de la marque, autorise le licencié (un tiers) à exploiter la marque en contrepartie d’une rémunération prenant souvent la forme de royalties.

La commission-affiliation

Accord entre commettant & affilié

S’appuyant sur un contrat commercial, ladite commission-affiliation est basée sur une idée s’apparentant au dépôt-vente. C’est un mode de distribution par lequel le commettant met en dépôt-vente ses produits chez l’affilié ou le dépositaire.

Le commerce en franchise

Accord entre franchiseur & franchisé

Par franchise, en entend un accord par lequel un franchiseur s’engage à accorder au franchisé le droit d’exploiter sa marque, mais également à lui fournir un savoir-faire ainsi qu’une assistance technique et commerciale tout au long du contrat.

E-commerce : un impératif pour réussir

L’e-commerce a maintenant le vent en poupe partout dans le monde, mais le déploiement d’une e-boutique entraine bon nombre de questions stratégiques pour les commerçants. Et sachant que le commerce digital requiert toute une panoplie de compétences dans différents domaines tels que le référencement, la logistique, l’e-marketing et webmarketing, les relations clients/fournisseurs, le webdesign… S’y aventurer ne doit en aucun cas se faire de manière improvisée, à moins que l’on souhaite y périr.

Donc, parmi les principes clés permettant à tout commerçant de propulser leur business figurent principalement la définition de l’objectif de l’e-boutique ainsi que de la gamme de produits, l’étude de marché, la veille concurrentielle, la mise en place d’une stratégie e-business, le webdesign (UI & UX design), l’optimisation du référencement web, l’anticipation des différents moyens de prospection, le suivi de la performance de l’e-boutique…

Quels outils pour gérer sa comptabilité ?

Devis et facturation

Profiter d’un outil permettant l’édition et la gestion simplifiée et automatisée des devis, des factures ou encore des bons de commandes, la sécurisation du recouvrement, l’optimisation des stocks et donc l’amélioration de la gestion commerciale.

Gestion de trésorerie

Un outil de gestion de trésorerie est un logiciel dont l’ADN est l’optimisation de la gestion de la trésorerie d’une entreprise ainsi que le pilotage de ses dépenses et ses BFR (besoins en fonds de roulement).

Dématérialisation

Elle permet à toute entreprise de s’affranchir de la gestion encombrante de pièces comptables et du traitement des documents au format papier. Elle conjugue gains d’efficacité et exonération de tâches déplaisantes et chronographes pour les salariés.